Quiconque atterrit ici est rapidement pris dans une ivresse de lumières, d’illusions et du sentiment que le monde tourne pour un instant autour de cet endroit précis. Pourquoi en est-il ainsi ? Qu’est-ce qui rend cette ville si unique ? Il y a au moins neuf bonnes raisons.
Où d’autre peut-on voyager en une journée à travers Paris, Venise et l’Égypte ?
Las Vegas prend le concept d’«hôtel à thème» très, très au sérieux. Ici, on ne se contente pas de décorer un peu, on met en scène. Et ce, de manière grandiose, presque mégalomane. Au «Venetian», des gondoles glissent sur des canaux artificiels, passant devant des ponts et des palais reconstitués avec amour. Le ciel ? Il est peint. Les gondoliers ? Ils chantent en direct, bien sûr.
Quelques pâtés de maisons plus loin, la tour Eiffel se dresse dans le ciel désertique. Bien sûr, elle n’est pas à l’échelle, mais elle est équipée d’un restaurant et offre une vue sur la mer de lumières du Strip. Et si vous préférez voyager dans le passé, vous trouverez votre bonheur au Luxor, une pyramide gigantesque avec un sphinx et une bande-son sur le thème de l’Égypte. Bienvenue dans le désert des mondes merveilleux.
Une ville qui ne dort jamais
On peut dormir ailleurs. À Las Vegas, on fait la fête, on joue, on flirte et on mange, et ce 24 heures sur 24. Ici, rien ne ferme. Ni les bars, ni les buffets, ni les spectacles, ni les machines à sous. Même les escalators fonctionnent, comme s’ils avaient un but.
Cette ambiance permanente crée une atmosphère électrisante. Le temps se dissout, l’orientation disparaît. Il n’y a pas d’horloges. Les fenêtres sont rares. Dans les casinos, il peut tout aussi bien être trois heures du matin qu’à midi. Cela n’a pas d’importance. Car dans cette ville, chaque instant est prêt à devenir une histoire.
Plus que des jeux de hasard
Bien sûr, tout tourne autour du jeu. Mais Las Vegas ne serait pas Las Vegas si elle s’arrêtait là. Les grands casinos sont des mondes d’expériences, stylés, exagérés, parfaitement mis en scène. Le « Bellagio » attire les visiteurs avec ses fontaines dansantes et son hall en marbre qui ferait pâlir d’envie même Rome. Le « Caesars Palace » évoque l’Antiquité romaine avec son temple du shopping, ses décorations de gladiateurs et ses lustres surdimensionnés.
Et ceux qui ne veulent pas jouer sont quand même au cœur de l’action. Observer, s’émerveiller, prendre un verre, tout cela fait partie du concept. Entre la roulette et le poker, il y a des gens qui ne font que s’imprégner de l’atmosphère. Et quand quelqu’un crie de joie parce qu’il vient de décrocher le jackpot, l’adrénaline fait vibrer toute la salle. Perdre n’a pas l’air si mal ici.
Et quand quelqu’un se met à crier de joie parce qu’il vient de décrocher le jackpot, l’adrénaline fait vibrer toute la salle. Que ce soit à la roulette classique, aux tournois de poker ou au jeu de casino Sweet Bonanza, l’offre en ligne est vaste. Mais Las Vegas offre une atmosphère unique.
Des délices culinaires au milieu du désert
Dans une ville qui ne connaît aucune limite, cela vaut aussi pour la nourriture. Sur le plan culinaire, Las Vegas est un pays de cocagne avec un effet de spectacle. Des chefs étoilés y ont érigé leurs forteresses culinaires. Gordon Ramsay, Wolfgang Puck, Joël Robuchon – tous proposent de la haute cuisine au milieu de l’agitation des casinos. Le fromage français rencontre les excès américains. Si vous le souhaitez, vous pouvez déguster du foie gras accompagné de champagne, et ce à trois heures du matin.
Les buffets sont un monde à part. D’immenses salles proposant des centaines d’options, allant des sushis aux tacos en passant par des dindes entières, délicatement découpées. Ici, manger n’est pas seulement se nourrir. Cela fait partie du spectacle. Cuisine en direct, comptoirs de desserts longs de plusieurs mètres et personnel plus divertissant que serveur.
Et le meilleur dans tout ça : entre tout ce luxe, il y a aussi les dîners où les pancakes sont servis dans des assiettes en plastique, sans fioritures, mais avec une âme. C’est aussi ça Las Vegas. Contradictoire, mais cohérent.
Un temple de la consommation de tous les superlatifs
Faire du shopping à Las Vegas n’est pas une simple formalité. C’est un événement. Une expérience avec une mise en scène, une bande-son et beaucoup de drame. Les « Forum Shops » du Caesars Palace, par exemple : statues romaines, fontaines, ciels en mouvement, changements de lumière spectaculaires – ici, essayer un t-shirt donne l’impression de vivre une aventure épique.
Au Venetian, on se promène le long des canaux, tandis que des haut-parleurs diffusent des airs d’opéra et que le plafond ressemble à un ciel ensoleillé. Ceux qui n’achètent rien là-bas en ont au moins pour les yeux. Et pour le porte-monnaie, il y a aussi des outlets. À la périphérie de la ville, entre les palmiers et les boulevards climatisés, on trouve des articles de marque à prix cassés.
Luxe, glamour et soldes, tout est réuni. Ici, le shopping n’est pas un moyen d’arriver à ses fins, mais fait partie du jeu. Et comme tout à Las Vegas, c’est un peu exagéré, un peu fou et très divertissant.
Art, curiosités et kitsch
Entre les robes scintillantes et les tables de blackjack, l’art resplendit. Parfois subtil, parfois tapageur. Le Neon Museum conserve d’anciennes enseignes lumineuses qui racontent l’histoire tumultueuse de la ville.
Le Mob Museum met en lumière les côtés sombres de la ville, avec la mafia, le FBI et beaucoup de drame. Dans la rue, on rencontre des imitateurs d’Elvis, des statues vivantes et des artistes de rue qui crachent des confettis scintillants. C’est sauvage. Mais rarement bon marché. Car même le kitsch a du style ici. Ou du moins, il fait son effet.
Un détour par la nature
À peine sorti de la ville, le programme change radicalement. Au néon succèdent les rochers rouges. Aux lignes de basse, le bruit du vent. Le Red Rock Canyon se trouve à moins d’une heure de route et donne l’impression d’être sur une autre planète. Marcher, grimper, respirer : tout devient soudainement plus facile.
Encore plus impressionnant : le Grand Canyon. Accessible en bus, en voiture ou en hélicoptère, il est à chaque fois époustouflant. La profondeur, le silence, l’immensité : un contraste qui semble presque surréaliste après les charmes de la ville. Et puis il y a aussi le Hoover Dam, cette merveille d’ingénierie faite de béton et d’histoire. Ici aussi : un grand décor, de grandes émotions.
Pourquoi tout le monde est différent à Las Vegas
Aucune ville ne mélange les gens de manière aussi bigarrée que Las Vegas. Les influenceurs côtoient les retraités, les touristes en quête de fêtes côtoient les hommes d’affaires, les couples en quête d’une licence de mariage côtoient les familles de passage. La ville ne connaît pas de groupe cible. Chacun y trouve son propre Las Vegas.
Les motivations sont différentes, mais le besoin est le même : sortir du quotidien, vivre une expérience. La ville fonctionne comme un cabinet de miroirs. Chacun voit ce qu’il veut voir. Pour les uns, c’est un terrain de jeu, pour les autres, un lieu de retraite ou un nouveau départ.
Elvis, mariages et drive-in
Et puis il y a ces choses que l’on ne vit qu’ici. Se marier avec Elvis. Ou en voiture. Ou en hélicoptère au-dessus du Strip. Ceux qui se marient ici peuvent être sûrs d’une chose : ils ne s’ennuieront pas. Il y a des machines à sous partout. À l’aéroport, à la station-service, dans le hall de l’hôtel. Des bars roulants sillonnent le Strip.
Et soudain, une drag queen se tient à côté d’un Darth Vader, tous deux prêts à se prendre en photo. La folie a un but. Elle est voulue, célébrée et fait depuis longtemps partie de l’identité. Las Vegas ne veut pas être normale. Elle veut créer des souvenirs, fournir des anecdotes, rester un sujet de conversation.